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webiane et les rues d'Avignon
8 octobre 2007

Mons

La rue de Mons va de la place de l’Horloge à la rue de la Cité du Palais.

Fut appelée rue de la Vice-Gérence au XVe siècle puisque c’était le chemin utilisé par le vice-gérant pour aller de sa demeure au Palais des Papes. Puis elle devient rue Cardinale en 1795 et ce, jusqu’en 1891. Le mot "mons" viendrait du mot  "mont". On trouve en France un grand nombre de toponymes comportant le mot "mont" parfois seul ou accompagné d'adjectif ou de nom de personnes: Montaigu, Beaumont, Montfort, Montdidier, Montbéliard... Cette rue rejoint la rue de la Cité du Palais, celle-ci se perdant sur les hauteurs dominant la place de l'Amirande.

À la fin du XIXe siècle, les péripatéticiennes, quelquefois des clandestines, exerçaient leurs talents dans des hôtels ou des maisons closes de cette petite rue. Ces établissements furent fermés définitivement le 13 octobre 1946.

Il y a deux noms de rues l’un au-dessus de l’autre près de la Place de l’Horloge. Rue de Mons et Montée Paul Puaux. Paul Puaux restera associé dans nos mémoires à Jean Vilar et son festival. Lors de la « Semaine d’art » en 1947, lancée par le poète Islois René Char et le critique d’art Christian Zervos qui expose des œuvres de peintres modernes, il se charge de rassembler un public neuf. Vilar, sollicité pour monter un spectacle, en propose et en monte trois, "Richard II" de Shakespeare dont c'est la création en France, Histoire de "Tobie et Sara" de Claudel, également une création, et la "Terrasse de midi", pièce inédite de Maurice Clavel, jeune auteur. D'année en année, Puaux consacre ses vacances au festival et pas seulement en tant que spectateur ; il travaille avec Jean Rouvet, organisateur hors pair des relations avec le public. La confiance et l'amitié se sont établies très tôt entre Jean Vilar et lui, et Puaux, l'homme à la pipe et au franc-parler, toujours présent, devient une des figures les plus populaires dans le milieu avignonnais. À la mort de Jean Vilar, en 1971, c’est lui qui prendra la relève à l’administration du festival d’Avignon. Il est mort le 27 décembre 1998.

N° 4 : Hôtel de Crochans.  Il a été occupé par la Mutualité agricole avant son déménagement en zone urbaine populaire ; il est aujourd’hui appelé « La Maison Jean Vilar ». C’est un lieu de rencontres et un musée pour les amoureux du théâtre.

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Commentaires
P
Grâce à votre blog j'ai pu en connatre un peu plus sur Paul manivet dont une rue d'Avignon porte le nom mais j'aimerais savoir s'il y a des publications de lui qui existent encore.<br /> Je publie dans mon blog un poème de lui, "la Lettre", recopié en 1917 dans un cahier d'écolier. J'aimerais en savoir plus, si c'est possible.<br /> Merci d'avance et bravo pour votre travail.<br /> http://fontdenimes.midiblogs.com/<br />
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